Après le SUBE à Saint-Tropez... le KUBE à Gassin !

Fort de la théorie de Martin Heidegger dans son ouvrage « L'homme habite en poète », selon laquelle « l'image imagine l'invisible... », l'architecte considère « qu'aujourd'hui plus que jamais nous vivons une époque où la communication est marquée par notre civilisation de l'image et de l'instantanéité. »

L'architecture n'échappe pas à ce monde et connaît des applications chaque jour plus performantes avec l'ordinateur et le formidable outil que représente Internet, qui, à chaque instant et 24/24, permettent d'aller plus vite et plus loin, depuis son écran.

Pour faire court dans l'aspect historique des choses, les rendus sont caractérisés par quelques étapes intermédiaires.

Ainsi, après le dessin, au crayon, à la plume et à l'encre de chine, l'apparition de l'imprimerie a encore amélioré les choses, permettant de dupliquer donc de pérenniser les documents.

Lors des années 1980, l'apparition de la gouache et de l'aquarelle marque un nouveau réalisme, encore très symbolisé car livré à la touche artistique de son créateur.

Aujourd'hui, après la photographie et la formidable évolution qu'elle représente, l'image virtuelle et la vidéo ont envahi bien des domaines et l'on peut désormais imaginer une vision en trois dimensions sur son écran, d'ordinateur ou de salon, l'étape ultime étant de se déplacer en temps réel dans un projet virtuel.

On imagine très vite, en considérant les performances techniques des jeux vidéos de nos enfants, comment seront, très vite, les images de demain, avec notamment l'utilisation de lunettes en 3D qui permettront une circulation dans un espace éclairé, meuble et habité ! Seules des questions d'intendance, et par là même de coût, constituent, à ce jour, un frein à ces méthodes modernes.

Restaient à trouver, parmi les projets sur lesquels travaille l'agence d'architecture de François Vieillecroze, un projet phare qui réunisse le maximum d'éléments qui nous intéressent. Celui de la réalisation d'un hôtel Kube , en lieu et place de la Clinique de l'Oasis, emblématique de la presqu'île de Saint-Tropez, s'est imposé de lui-même grâce à l'amabilité de son initiateur, Patrick Machefert, le PDG d'un groupe hôtelier qui signe là, avec François Vieillecroze, son 28ème établissement, peu après les ouvertures des hôtels Kube et Murano, à Paris, et encore plus récemment le Murano resort, à Marrakech.

Après Paris, Marrakech et Gassin, dans sa politique de développement de lieux d'exception, Patrick Machefert souhaite investir en montagne et apporter à une clientèle internationale habituée au luxe et désireuse de se reposer dans des écrins emplis de beauté, sa touche personnelle de raffinement et d'innovation.

Patrick Machefert : Une âme d'hôtelier au service de l'homme pressé

Issu d'une famille d'origine auvergnate, à 49 ans, Patrick Machefert se définit comme un chef d'entreprise formé à l'école de la banque, douze ans durant, ce qui lui a donné le goût de la rigueur et une véritable passion pour la gestion et la finance. Depuis février 2001, un des sociétés de son groupe, qui compte désormais 28 établissements soit près de 1400 chambres en catégorie 3*, 4* et 4*L et réalise 55 millions d'euros de CA, est côté en bourse, au compartiment C de l'Eurolist Paris.

Fort de trois générations d'hôteliers qui l'ont précédé, il est toujours sur le pont, à Paris depuis dix sept ans. Animé d'une âme d'hôtelier, il court le monde de Milan à DubaÏ en passant par Berlin, Londres et d'autres métropoles, pour traquer le moindre détail qui ajoutera au charme de ses établissements.

Sa volonté, aujourd'hui, est d'apporter encore plus à sa clientèle. Son concept : des hôtels à taille humaine dont la capacité se situe entre quarante et soixante chambres, une décoration soignée et un service de luxe décontracté.\r\n\r\nIl le décline en deux versions d'Urban resort, celle du Kube qu'il prévoit d'ouvrir à Gassin en 2008, après le Kube Rooms & Bars à Paris, et celle du Murano, au coeur du quartier du Marais, autre établissement parisien qu'il vient d'exporter sur deux hectares, dans la palmeraie de Marrakech, et qu'il prévoit d'accrocher sur l'une des plus célèbres cimes des Alpes.\r\n\r\nSa compagne, en charge de la décoration, s'inspire, elle aussi de ses voyages à travers le monde pour imaginer une décoration différente et adaptée à chacun de leurs hôtels.\r\n\r\nLa thématique de décoration retenue pour les hôtels Kube est entièrement orientée vers le modernisme. Un mobilier conçu par de grands designers, les nouvelles technologies sont partout présentes comme l'ouverture biométrique des portes ou encore des écrans plasmas avec ordinateur incorporé,...Les espaces sont clairs et sobres offrant tout le confort et le standing requis à un établissement de luxe.

Le Kube Gassin comprendra quarante et une chambres et suites, un espace piscine, spa et fitness, deux bars dont le Ice Kube, bar de glace à l'intérieur duquel la température est inférieure à -7°, une salle de séminaire et un restaurant offrant plusieurs formules qui s'effectueront en divers sites, dont l'un sera situé sur le toit, en terrasse et face à la mer. Un parking sous-terrain et, enfin, de magnifiques jardins pour rappeler que la nature est toute proche.

En mariant confort et minimalisme, technologie et tendance les plus innovatrices, une nouvelle idée d'hôtel va naître à Gassin, faite pour satisfaire les besoins d'une clientèle avide de nouveautés.\r\n\r\nAvant c'était la clinique de l'Oasis...

Lieu rattaché à la mémoire de la presqu'île de Saint-Tropez, la Clinique de l'Oasis a toujours fait parler d'elle...et jusqu'à la fin de son existence où, en quittant l'Oasis pour se jouxter au nouvel hôpital, elle a défrayé la chronique en associant public et privé, créant une première dans les annales de l'assistance publique...

Ainsi Gilbert Schlogel qui, aujourd'hui « a troqué son bistouri pour la plume » quittant Saint-Tropez pour Aix en Provence, disait tout récemment à Sarah Biasini, la fille e Rmoy Schneider, qu'il avait été « le premier homme de sa vie à l'avoir tenue nue dans ses bras ! ». Une manière littéraire, sinon polissonne, de dire à la jeune comédienne, en tournée en province, qu'il avait accouchée sa mère de ce beau bébé, à l'époque où elle vivait à Ramatuelle.

On a toujours dit aussi que de nombreux tropéziens sont nés ici, faisant déjà le choix du confort, quitte à aller ensuite se faire déclarer sur les listes de la Cité du Bailli préférant le prestige de cet Etat-civil corsaire et bravadeur à celui de Gassin, plus connue pour son Usine des Torpilles ou son Géant, bien avant d'accueillir le lycée du golfe puis le collège et enfin l'hôpital...\r\n\r\nDe nombreuses stars - Brigitte Bardot, Charles Aznavour, Peter Sellers - venues du monde entier sont passées par les chambres de la clinique, du fait des aléas de la vie, toujours soignées sinon apaisées par cette vue imprenable et les terrasses en balcon sur le golfe de Saint-Tropez...L'aspect terrasse devrait demeurer puisque dans le concept Kube, il est prévu d'édifier à Gassin sur le toit de l'ancienne clinique de l'Oasis une super terrasse évènementiel d'où la vue sera rare...

After SUBE in Saint-Tropez... Kube in Gassin !

A new destiny fot the former Oasis clinic.

Tracing architectural novelty, we had presented Francis Benkhelil in our previous issue and we have intervoewed François Vieillecroze about whom you could have read an article in the first issue of our magazine

Having followed the evolution of drawing means across the centuries, all means of drawing, printing and copying have led to the use of computers and the web, allowing virtual 3D visits in real time at any moment !

One real example for François Vieillecroze is the project of a Kube hotel to be built at the place where was the locally famous Oasis clinic. At the origin, Patrick Machefert, CEO of « Hôtels de Paris » for their latest hotel, after one in Paris, others will follow in Marrakech and Courchevel. The targets are international customers, modern travelers used to luxury and innovative hotels and willing to rest in beautiful caskets.

Patrick Machefert : the spirit of an hotel manager serving rush customers !

From Lyon origins, Patrick Machefert has lived a ling time in Morocco. Aged 49 he describes himself as provincial self-educated man trained for 15 years in banks where he has developped a great fondness for rigor and a true passion for finance. He is at the head of a group called « Hôtels de Paris »: 26 hotels, around 1.200 rooms (3 and 4 stars) with a turnover of 50 million €; the group was listed on the Stock Exchange in February 2001, second market as « small cap », i.e. with high potential.

Today he wishes to surprise his customers with an extraordinary avant-garde concept, with relaxed luxury, man-sized, neither ostentatious nor obsequious.

This will be declined throught two « Urban Resort » version : one is « Kube », which will be build in Gassin in 2008 and the other one is « MURANO », also a Parisian hotel, that will be exported to Marrakech and planned to be installed in Courchevel as soon as he finds the right place.

With partner Christiane, mother of their son Kevin, they take care of design shapes based on innovative shapes and volumes.

There, for short relaxing stays with tailor)made top quality service, every wish be satisfied before having been expressed !

Here was the Oasis clinic...

The Oasis clinic has always belonged to the memory of the Tropezian Peninsula. It was founded in 1946, just after the ned of the World War II. His last owner, Gilbert Schlogel has now changed his lancet for a pen and Saint-Tropez for Aix-en-Provence. He recently declared to Sarh Biasini, daughter of Ropy Schneider, that he had been « the first in her life that had her naked in his arms ! », a way of literary, if not mishievously, expressing that he had delivered her mother at the time she has living in Ramatuelle ! Lots of stars worldwide, like Brigitte Bardot, Charles Aznavour, Peter Sellers..., have been there for medical care, being relaxed by the impressive view on the gulf they had from the terraces. This will be conserved by the KUBE project with a huge terrace on the roof of the former clinic.