Full story
Olivier Le Quellec n’a pas imaginé une maison, il n’a fait que mettre en adéquation sa philosophie de vie, libre, moderne et créative, dans le total respect du paysage environnant. Il a innové en proposant à la mairie, à l’urbanisme et aux Bâtiments de France, un modèle d’habitat contemporain et écologique, jamais vu en terre tropézienne. Olivier Le Quellec et Transacmer Immobilier ne font qu’un. Cela fait vingt-cinq ans qu’il dirige l’agence avec, pour unique objet, préserver la destination Saint-Tropez avec sa concentration de mythes et son absolue beauté de vignes et de pinèdes. Il fait sien chaque projet, qu’il soit destiné aux stars du spectacle, de la couture, aux artistes ou tout à chacun, même quand ils ne sont pas acheteurs. On le consulte, on le sollicite pour expertise, il est à l’écoute. Olivier, qui a vécu toues les exubérances, celles qui vont de pair avec les envies de quiétude, est ce que Saint-Tropez a fait de lui, quelque chose qu’il veut transmettre et partager. En passant la porte de Transacmer, le client et nouveau propriétaire de cette maison icône était à la recherche d’un environnement et d’un architecte. Olivier ne serait pas plus investi si elle avait été pour lui, ou une famille qui aime la vie dedans-dehors, sans contraintes, François Vieillecroze sera l’architecte de cette construction, économique et respectueuse du site, inspiré des années 1950 et du travail de Richard Neutra. Une ossature bois d’un seul niveau entourée de terrasses en ipé, pas trop ancrée pour ne pas abîmer la pente naturelle du terrain et couverte d’un bardage réalisé avec la technologie de l’entreprise Dunoyer en Haute-Savoie. Elle aura un toit plat qui récupère les eaux de pluie, une pergola étirée, es baies vitrées sans portée, moins d’escaliers et peu de cloisons…Une architecture réduite à l’essentiel nécessitant un minimum de matériaux, à la manière des constructions aériennes de Shigeru ban. La souplesse du bois a permis l’exécution rapide d’une succession de volumes traversés par un couloir et des passerelles à fleur d’eau. Chaque pièce invite la nature à participer à une façon de vivre différente, plus légère, au milieu d’un mobilier design dans un esprit glam vintage. On marche nu-pieds sur une chape en béton o laquelle un passage au Kärcher a donné matière. Pour les murs, le peu de béton employé a des vertus protectrices. Malgré la transparence, on se sent à l’abri. Les parois pourtant respirent à travers des trous symboliques que l’on peut apercevoir sur le manteau de la cheminée. Dans une neutralité de tons propres à l’équilibre des forces attractives et émotionnelles, tous les éléments sont en résonance. Comme chez les Japonais, on chemine doucement sur un sentier de pavés, puis sur la terre en guise de transition. Des galets, à l’intérieur comme à l’extérieur, participent à la sérénité du lieu. En bas, le ponton de bois et le bassin de nage font écho aux vacances bien que la maison ait été conçue pour y vitre toute l’année. Difficile de parler de jardin tant le site est exceptionnel. Il a été confié au paysagiste Manu Restituito, qui a eu pour mission d’en garder l’harmonie naturelle en associant les essences trouvées sur le terrain à l’état sauvage avant les travaux. Oliviers, agaves, genêts, cistes, lentisques, lauriers tins, arbousiers…tous peu consommateurs d’eau furent ainsi réorganisés en un dégradé de verts ponctués, çà et là, de roches, de roses iceberg et d’agapanthes blanches. L’été en pente douce conduit à la piscine, annoncée par trois sentinelles de pierres dressées dans l’axe de la nage. A l’autre extrémité, une terrasse paresse à l’ombre d’une voile. Plus loin, des cabanes en planches abritent quelques-unes des multiples passions du maître de maison, des planches de surf dans l’une, tandis que l’autre a été aménagée en studio d’enregistrement. Mais, à cette heure, aucun son ne vient troubler la douceur installée. Le tableau est idyllique, serait-ce le premier d’une série ? Et que Transacmer accompagne vos tropéziennes !
|
|