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Parti pris
Comment en pleine presqu’île tropézienne, une architecture des années soixante renait, jette une passerelle sur des influences à la Mallet-Stevens, se rythme d’une couleur unique, maîtrise et reconstruit la nature et fait chavirer tous les regards devant la belle Méditerranée.
Ils aiment les maisons. Les maisons carrées, les maisons blanches et Robert Mallet-Stevens. Ils aiment la mer, les baignades et plus encore la Méditerranée. Les bateaux, les virées aux Etats-Unis, les fauteuils Adirondack, le ski nautique comme la démultiplication des objets et ceux que l’on chine aux puces. Ils aiment les jardins dessinés, la perfection du détail et de la modernité. Dans la presqu’île de Saint-Tropez, cette petite maison de vacances typiquement années 1960 avec sa couleur un peu « beigeasse » mais son sol en ardoise, son site unique et sa vue à couper le souffle sur le Cap Taillat était un cadeau du ciel pour ces Sudistes en quête d’un nouvel havre sur la Côte d’Azur. Un paradis où mettre en scène leur imaginaire… Là, ils pourraient poser dans l’herbe des tapis de béton bordé de galets pour installer au vent doux leurs déjeuners d’été sous le parasol naturel des chênes. Là, ils pourraient sculpter le paysage, recréer à leur guise un mini jardin de Noailles comme à Hyères ou presque… Ceci de connivence avec Sébastien Bierry et la société Attitude Jardin à Carqueiranne. Et puis surtout, ils pourraient blanchir la maison, la fader d’accents déco rouges et l’agrandir…lui ajouter avec l’aide de l’architecte tropézien François Vieillecroze une aile presque avant-gardiste, reliée au reste de la villa par une passerelle arrimée sur une poutrelle noire. Ils pourraient cuisiner en haut, près du salon, ou en bas à deux brasses de la piscine, ils pourraient trinquer autour d’une table façon Sénéquier, ils pourraient ouvrir des baies en ferronnerie sur la mer et les concevoir sur mesure avec l’atelier RCM de Saint-Tropez. Ils pourraient tirer des rambardes en filin d’acier sur les terrasses, donner un sens aux façades à effets d’œil-de-bœuf ou de meurtrières longilignes… Tout ceci dans un seul but, ne jamais perdre de vue la divine Méditerranée, car elle est un film en bleucolor dont ils ne se lasseront jamais !
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